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La Méditerranée est remplie de belles villes mais aussi de belles îles à découvrir toutes resplendissantes les unes des autres. Aujourd'hui, nous souhaitons vous faire découvrir l'île d'Elbe, joyaux de l'archipel toscan, dans la mer Tyrrhénienne.
Le fer fut… l’aimant qui attira Etrusques et Romains sur Elbe (Elba), dont la richesse en minerai allait faire des siècles durant le jouet des puissances méditerranéennes. L’espace d’une année à peine, cette île accéda à la célébrité en accueillant Napoléon en exil. Mais aujourd’hui, son attrait réside surtout dans la sereine beauté de ses paysages accidentés, dans la limpidité des flots azurés de ses baies et dans son climat, doux et sec toute l’année.
La plage de Fetovaia et ses eaux limpides...
Vue du ciel, Elbe ressemble à un gros poisson tournant le dos à l’Italie et regardant vers la Corse. Son plus haut sommet, le Monte Capanne, forme une sorte de museau aplati à l’ouest ; son chef-lieu, Portoferraio, s’étire à la pointe de la « nageoire dorsale » ; et sur les deux branches de la « queue », face aux hauts fourneaux de Piombino – sur le continent, à 10 km de là –, se trouvent les mines de fer à ciel ouvert, maintenant épuisées.
Vue depuis le Monte Capanne sur l'ïle d'Elbe haut de 1 019 m
Vigne et oliviers argentés prospèrent dans les vallées du centre. Piquetées en bas de bouquets de châtaigniers et de pins, les pentes sont colonisées plus haut par le maquis, hérissé de pointements rocheux, tandis que des falaises de granit plongent à pic dans la mer couleur d’aigue-marine.
Connue des Grecs sous le nom d’Aithalia (« lieu enfumé »), à cause de ses fourneaux, l’île a fourni le minerai à haute teneur sur lequel Etrusques et Romains assirent leur domination. Par la suite, elle tomba tour à tour sous la coupe des grandes cités de l’Italie du Nord – Pise, Gênes et Florence –, fut pillée par les pirates barbaresques, puis occupée par l’Espagne et la France, avant d’être intégrée à l’Italie unifiée en 1860.
Elbe est la plus grande île de l’archipel toscan, lequel, devant la côte occidentale de l’Italie, correspond aux sommets d’une chaîne de montagnes engloutie. Elle ne mesure guère que 27 km de long et 5 km dans sa plus petite largeur. Mais son littoral échancré n’en offre pas moins toute une variété de criques, de plages de sable et de promontoires boisés que baignent des eaux cristallines.
Si certains des 30.000 insulaires ont abandonné les mines pour s’occuper des touristes, les antiques activités – viticulture et pêche – sont toujours florissantes.
A partir d’Elbe, diverses excursions vous permettront d’atteindre, sur le continent, Florence, Pise et Lucques.
Des ferry-boats relient, d’autre part, l’île à Piombino et à Livourne, de même qu’à ses voisines, Gorgona et Capraia, et il y a même un aéroport, à Marina di Campo.
Gravissant un jour le Monte Capanne, Napoléon s’exclama tristement : « Ah ! que mon île est petite ! » Trop petite peut-être pour un empereur, mais bien assez grande par la diversité de ses plages et les délices de sa cuisine pour que vous vous y sentiez heureux comme un roi.
Une des spécialités culinaires de l'île d'Elbe : les moules farcies de poisson
Préhistoire : l’île est habitée à l’âge de pierre.
VII e-IIIe siècle av. J.-C. : à l’âge du fer, les Etrusques trouvent et exploitent le minerai local.
II e siècle av. J.-C. -IVe siècle ap. J.-C. : les Romains imitent les Etrusques en asseyant leur puissance sur les mines de fer de l’île, qu’ils nomment Ilva.
V e-IXe siècle : Elbe est victime des invasions barbares.
X e-XVe siècle : elle est prise par les Pisans en 962, tombe aux mains des Génois en 1290, devient ensuite une possession de Lucques et passe en 1399 aux ducs de Piombino.
XVI e-XVIIIe siècle : en 1548, Elbe revient à Florence ; le grand-duc Cosme I er de Médicis fait fortifier Portoferraio. En 1602, les Espagnols s’emparent de l’île, qui, un siècle plus tard, deviendra propriété du royaume de Naples.
XIXe siècle : en 1802, Elbe est cédée à la France. Napoléon y est relégué en 1814. Après l’évasion de ce dernier et sa défaite à Waterloo, l’année suivante, le Congrès de Vienne réunit l’île au grand-duché de Toscane. Elle est rattachée au royaume d’Italie en 1860.
XXe siècle : Elbe fournit à l’Italie de Mussolini une bonne partie de son minerai de fer, mais ses hauts fourneaux sont détruits lorsque les Forces françaises libres débarquent au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’après-guerre voit le tourisme acquérir une importance majeure.
Les fortifications autour de la commune de Portiferraio
Le chef-lieu de l’île d’Elbe, Portoferraio (« port du fer »), est situé à l’extrémité d’un promontoire dominant, d’un côté, la mer et, de l’autre, l’arc d’une baie magnifique bordée de montagnes. Deux forts, bâtis par les Médicis, protègent le port ; entre eux s’élève le Palazzino dei Mulini, résidence officielle de Napoléon. Du petit jardin tracé au cordeau, on découvre la mer et le phare. Les appartements de l’Empereur ont été reconstitués avec du mobilier d’époque et quelques-uns de ses livres.
L’église de la Misericordia, un peu plus bas, conserve un masque mortuaire de l’Empereur, moulé par son médecin. Une messe à la mémoire de Napoléon y est dite tous les 5 mai, jour anniversaire de sa mort, survenue à Sainte-Hélène en 1821 (il avait 51 ans).
La modeste villa où l’Empereur passa l’été 1814 se trouve à 4 km au sud-ouest du chef-lieu, à San Martino ; elle est sise à flanc de coteau, au-dessus des vignobles, au milieu d’une végétation luxuriante. Un musée d’allure néoclassique, construit par le prince Demidov, qui avait épousé une nièce de Napoléon renferme des tableaux d’artistes toscans.
Au nord, la plage la plus proche de Portoferraio, le Ghiaie, offre, à l’abri d’un cap, une eau des plus limpides.
Vous pourrez l’effectuer en une journée en autocar ou en voiture, sur des routes revêtues pour la plupart. A l’ouest de Portoferraio, vous trouverez de belles plages de sable le long de la baie de Biódola, que bordent des ombrages, ainsi que d’excellents terrains de camping.
La route côtière, sinueuse, passe ensuite par Procchio, une station des plus fréquentées, avant d’atteindre Marciana Marina, un vieux village de pêcheurs aux hautes maisons de pierre ; le rivage, frangé de magnolias, de lauriers-roses et de palmiers, est parsemé de barques gisant sur le sable.
De là, la route grimpe jusqu’à Marciana, parmi les châtaigneraies qui couvrent les pentes du Monte Capanne, point culminant de l’île. Un téléphérique conduit au sommet (1.019 m), d’où l’on jouit d’un superbe panorama sur la côte.
Les fervents de Napoléon apprendront avec intérêt qu’à l’Ermitage, près de Marciana, une tente fut dressée dans une prairie pour la maîtresse polonaise de l’Empereur, la fidèle comtesse Marie Walewska, en visite pour deux jours avec leur fils Alexandre, âgé de 4 ans.
De Marciana, vous redescendrez jusqu’à la côte, en contournant l’extrémité occidentale de l’île pour gagner, à l’abri d’un cap, la délicieuse plage de Fetovaia, lieu d’élection des véliplanchistes. La route se poursuit le long de la côte sud jusqu’à l’anse de Seccheto, puis parvient à Marina di Campo, un port de pêche animé, remarquable par sa grève longue de 1.500 m. Le petit aéroport de l’île est tout proche, sur la route qui rejoint directement Portoferraio.
Marciana Marina, un vieux village de pêcheurs
En continuant en direction de l’est, vous atteindrez les deux baies pittoresques de Lacona et de Stella, que sépare le long promontoire boisé du Capo di Stella. L’endroit, l’un des plus recherchés de l’île, a été aménagé en quartier résidentiel de grand luxe, doté d’une marina, de clubs de sport et d’hôtels.
Sur la « nageoire caudale » de l’île, le village de Capoliveri, que domine le Monte Calamità, s’avère des plus attirants avec ses curieuses vieilles maisons et ses points de vue sur la mer Tyrrhénienne, par-delà les vignes en terrasses.
Porto Azzurro, fortifié par les Espagnols au XVII e siècle, est un actif port de pêche, situé dans une profonde crique, jadis repaire de pirates. Veillant sur la localité, une croix se dresse au sommet du… Monte della Croce.
Rentrez à Portoferraio par Rio Marina, principal port minéralier de l’île, qui possède une intéressant musée consacré à l’histoire des mines de fer ; au-delà, la route, très accidentée, dessert Volterraio et les ruines d’une forteresse pisane.
Sur la baie, en face de Portoferraio, vous verrez, à Le Grotte, les vestiges d’une villa romaine. Enfin, San Giovanni est un centre de cure où l’on soigne l’arthrite, les traumatismes et les maladies de la peau à l’aide de bains de boue saline.
Les ruines de Volterraio...
En 1814, alors que les armées anglaise, prussienne et russe se trouvaient aux portes de Paris, Napoléon abdiqua et fut envoyé en exil. Après avoir régné sur la moitié de l’Europe, il se vit assigner pour tout royaume la minuscule Elbe, située – ironie du sort – à portée de vue de sa Corse natale.
Napoléon débarqua à Portoferraio le 4 mai 1814 et y passa à peine dix mois, le temps que voie le jour un nouveau rêve impérial. L’accompagnaient en exil 400 soldats de sa Vieille Garde, bientôt rejoints par des lanciers polonais et des volontaires de l’île, au total une armée de 1.600 hommes. Une cour se forma autour de sa personne, avec sa mère Letizia, sa sœur Pauline et quelques fidèles.
Mais une personne ne vint jamais le voir : ce fut son épouse autrichienne, pour laquelle il avait répudié Joséphine, l’impératrice Marie-Louise. Elle suivit son père, l’empereur François II, à Vienne, emmenant avec elle le fils de Napoléon, âgé de 3 ans, le roi de Rome.
L’Empereur s’attacha avec son énergie coutumière à reconnaître son royaume de poche, le parcourant à dos de cheval et naviguant le long de la côte à bord de son unique navire de guerre, le brick l’Inconstant. Il affecta ses soldats à la construction de routes, s’intéressant aussi à l’agriculture et à l’exploitation minière.
Le rapide amenuisement de ses ressources, allié à la crainte d’un assassinat et aux nouvelles du mécontentement des Français envers le régime royaliste, lui inspira une brusque décision. Le 26 février 1815, il quitta Portoferraio avec six petits bâtiments, 1.000 hommes et quelques armes. Débarquant près de Cannes, il « vola » jusqu’à Paris. Les Cent-Jours, Waterloo, Sainte-Hélène, on connaît la suite…
La cuisine insulaire est semblable à celle de la Toscane continentale avec cette différence qu’elle met l’accent sur les produits de la mer.
Commencez par un antipasto de sardines ou d’anchois – pêchés sur place – à l’huile, de petits poulpes (polpini) conservés dans le vinaigre ou de minuscules poissons marinés, les zerri.
Comme soupe, les restaurants du bord de mer servent la grande spécialité de l’île, le cacciucco, bouillabaisse préparée avec les prises du jour, en particulier du rouget.
Il n’est rien de meilleur que les spaghetti alla marinara – accommodés avec du poisson ou des coquillages et saupoudrés de fromage piquant. Ensuite, essayez donc, comme plat principal, le homard frais ; le poulpe, bouilli, frit ou à la cocotte ; ou le risotto nero, « riz noir » servi avec de petites seiches (seppia).
Les desserts comprennent les pâtisseries locales – schiaccia briaca, corollo ou schiacciunta – ou les omniprésentes glaces à tous les parfums imaginables.
Quant aux vins, goûtez l’Elba bianco avec le poisson, et le Moscato, un blanc bouqueté, ou l’Aleatico, un rouge corsé, au dessert.
Les spaghetti alla marinara, une des spécialités de l'île d'Elbe, à vos papilles !
C’est à Elbe qu’il faut acheter des pierres. Plus de mille variétés de minéraux précieux y ont en effet été découvertes : par exemple, offrez-vous quelque bel échantillon de quartz, de malachite, d’azurite ou de porphyre. Citons également :
- Les minuscules hippocampes, pris par hasard dans les filets des pêcheurs, et qui font d’attrayants souvenirs.
- Le fer forgé, façonné par les artisans locaux en lampes de table, en heurtoirs et en ornements variés.
- Les objets en cuir : boîtes, portefeuilles, bourses, sacs à main et gants.
- Les broderies typiques sur corsages et linge de maison.
- Les bijoux en pierres fines à monture d’or et d’argent.
Un souvenir précieux : le malachite
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